Créer une entreprise en Europe : la France moins chère au départ mais plus coûteuse ensuite

  • La néobanque bunq a mené une nouvelle étude sur les coûts de création d’entreprise dans 10 pays européens, dont la France.
  • Cette étude met en évidence l'avantage concurrentiel de la France pour lancer son entreprise.
  • Les frais de création les plus bas mais la fiscalité la plus lourde d’Europe.

Paris, le 19 juin 2025 – bunq, la deuxième plus grande néobanque d’Europe, publie une étude inédite comparant les coûts de création et de gestion d’entreprise dans 10 pays européens*. L’étude révèle que la France est le pays d'Europe où il est le plus abordable de se lancer. Parmi les dix premières économies de l'UE analysées, la France se distingue comme une destination très attrayante pour les entrepreneurs et les nomades numériques qui cherchent à lancer leur entreprise. Cependant cette attractivité initiale s’atténue à cause d’une fiscalité élevée et des honoraires professionnels supérieurs à ceux pratiqués dans des pays comme l’Espagne, l’Italie ou l’Irlande.

Créer une entreprise en France : des débuts abordables….avant la douche froide fiscale

206,86€ : c’est le montant minimum nécessaire pour créer une SARL en France. Un record de compétitivité face à des pays comme l’Italie où les frais dépassent parfois les 1 700€, ou l’Allemagne, freinée par des exigences de capital social bien plus élevées. Petit tour d’horizon des frais : pour une inscription au registre du commerce (RCS), il faudra débourser 37,45€. À cela s'ajoute la publication d’une annonce légale dans un journal officiel, dont le coût varie entre 147€ en métropole et 171€ à la Réunion et à Mayotte. S’ensuit, la déclaration des bénéficiaires effectifs de la société (21,41 euros) et le dépôt de capital de 1 euro minimum (même si l’on recommande 500 euros en général).


Mais derrière cette accessibilité, se cache une réalité moins reluisante pour les entrepreneurs : la fiscalité française reste l’une des plus lourdes d’Europe. Avec un taux d’imposition des sociétés de 25 %, la France dépasse largement des pays comme l’Irlande (12,5 %), ou encore le Portugal (21 %) et la Grèce (22 %). Et ce n’est pas tout : les coûts liés à l’accompagnement fiscal y sont également parmi les plus élevés. Un entrepreneur français devra compter en moyenne 3 300 € pour 15 heures de conseil, contre seulement 750 € en Irlande. 


Au-delà de ces chiffres, la France offre de nombreux leviers pour faciliter la vie des créateurs d’entreprise. Les entrepreneurs peuvent par exemple choisir leur régime fiscal dès la première année d’activité, en optant entre l’impôt sur le revenu ou l’impôt sur les sociétés, selon le statut juridique retenu. Ce cadre flexible permet à chacun d’adapter sa structure à son projet. Par ailleurs, des subventions et aides financières – comme celles proposées par France Travail – sont disponibles pour soutenir ceux qui se lancent, notamment via l’ACRE, le NACRE ou encore des dispositifs régionaux spécifiques.


Bianca Zwart, Chief Strategy Officer chez bunq, commente l’étude « Il faut du courage pour se lancer et pour créer son entreprise, et l'endroit où l'on commence peut faire toute la différence. Notre étude montre que dans un environnement approprié, à l’instar de la France, l'ambition rencontre l'opportunité d'une manière très réelle et tangible. » 

*À propos de l’étude

Les 10 pays de l’UE ayant le PIB le plus élevé ont été pris en compte pour cette étude. La Finlande a été exclue de l’analyse, parce qu'il n’existe pas d’équivalent direct à la GmbH allemande. Les apports en capital exigés, les frais de notaire, les honoraires de conseil fiscal, les frais d’inscription au registre du commerce, les frais d’immatriculation de l’entreprise et d’ouverture d’un compte bancaire pour créer une société (équivalente à une GmbH allemande) ont été analysés. Les coûts liés au conseil fiscal ont été calculés sur la base des honoraires horaires minimums, multipliés par 15 heures. Les coûts généraux de conseil fiscal ont été pris en compte. Les coûts minimums ont été utilisés pour établir le classement, à l’exception des comptes bancaires, pour lesquels la moyenne des offres des banques traditionnelles a été retenue. Les chiffres sont donnés à titre indicatif et peuvent varier selon l’entreprise et le cas spécifique de création. Le coût du sceau d’entreprise en Irlande (75 €) a été exclu du classement, parce que la création d’une société peut également se faire sans celui-ci. De nombreuses sources externes ont été utilisées pour déterminer les données. Des données et études officielles des gouvernements ont été utilisées comme sources quand cela a été possible.



À propos

bunq, la deuxième plus grande néobanque d’Europe, a entièrement repensé le modèle bancaire. Première banque au monde propulsée par l'IA, bunq intègre sa technologie propriétaire d’IA à tous les niveaux de son activité : qu’il s’agisse d’aider ses utilisateurs à mieux gérer leurs finances ou d’optimiser ses propres opérations internes. En développant un produit fondé sur les besoins et attentes réels de ses utilisateurs, bunq simplifie la vie des personnes et entreprises nomades, en repensant la manière dont elles dépensent, épargnent, budgétisent et investissent.

Véritable pionnière, bunq a été la première banque à obtenir une licence bancaire européenne en plus de 35 ans, a levé la plus importante série A jamais réalisée par une fintech européenne (193 millions d’euros) et est devenue la première néobanque de l’UE à atteindre une rentabilité structurelle. Dans le cadre de sa mission visant à bâtir la première néobanque mondiale, bunq a franchi une nouvelle étape en octobre 2025 en entrant sur le marché américain en tant que courtier agréé, avec d’autres expansions à venir. En savoir plus : www.bunq.com

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